Une vente en viager de bien immobilier est la solution idéale pour les personnes d’âge avancé leur permettant de percevoir un revenu complémentaire durant leur retraite, et cela, jusqu’à leurs morts. La vente viagère, comme toutes formes de ventes immobilières demande l’établissement d’un contrat et la connaissance des fiscalités qui s’y rattache.
Étant une vente immobilière comme une autre, la vente en viager demande le respect des règles concernant une vente immobilière. Ces règles sont entre autres l’établissement du contrat et la fiscalité.
Le contrat de la vente en viager
La réalisation d’une vente viagère se concrétise par l’établissement d’un acte de vente authentique. La signature de cet acte de vente se fait entre le vendeur ou crédirentier et l’acheteur ou débirentier, et cela en présence du notaire. Toutefois, pour plus de sécurité sur l’établissement de l’acte, certaines clauses précises comme la clause sur la répartition des charges ou la clause qui garantit le privilège de vendeur et action résolutoire. Ces clauses doivent donc être inscrites pour prévenir des mauvaises durant la validité du contrat. En effet, comme la vente viagère est un contrat de longue durée, plusieurs conditions doivent être respectées pour une bonne entente entre les deux parties.
La fiscalité d’une vente en viager
La vente viagère, grâce au versement de la rente viagère, est dotée d’un abattement fiscal à vie intéressant, et cela dès la signature de l’acte de vente authentique. Cet abattement fiscal varie entre 30 à 70% selon la tranche d’âge du vendeur.
En somme, la vente viagère, pouvant être occupé ou libre, est la solution qu’il faut au vendeur et à l’acheteur pour réaliser une vente immobilière répondant à leurs attentes. En effet, cette vente permet au vendeur de générer un revenu mensuel grâce au versement de la rente, mais aussi d’un abattement intéressant pour l’acheteur dans le cas d’une vente en viager occupé.