C’est une société civile de participation immobilière, en gros, elle a pour but de collecter l’épargne publique pour l’investir dans un parc immobilier. La difficulté avec l’immobilier, c’est que l’on considère que c’est un marché de spécialistes, ce qui n’est pas complètement faux. Nous sommes très loin de la méthode qui porte sur un investissement régulier et progressif. Par ailleurs, la fiscalité implique que les revenus fonciers s’ajoutent à vos revenus et sont frappés par la CSG. Est-ce une raison pour se détourner de l’immobilier ou se précipiter sur les offres fiscales pour optimiser son imposition ? C’est dans ce contexte que les SCPI peuvent offrir une opportunité de diversification.
La garantie d’un revenu immédiat
Si vous désirez disposer de revenus immédiats, les fameux « revenus passifs », il faudra alors opter pour des SCPI de rendement – comme le propose notamment SCPI Online – où il est possible de toucher vos loyers de façon trimestrielle. L’option fiscale peut être intéressante selon votre taux d’imposition et vos revenus fonciers existants. Attention néanmoins à la durée de détention, car l’investissement en SCPI, comme l’immobilier, est d’abord à envisager à long terme. Pour bénéficier à plein des SCPI Duflot, il faut détenir les parts sur toute la période visée par la loi, soit 9 ans, au risque de perdre l’intégralité du bénéfice fiscal.
Plus de facilité lors d’une revente
C’est un point qu’il faut vérifier avant d’acquérir des parts de SCPI, c’est l’animation du marché secondaire, dans quelles conditions peut-on revendre ses parts ? Lorsque la SCPI dispose d’une taille critique, le marché secondaire est animé et la sortie est relativement facile par rapport à un bien immobilier traditionnel. Ce sont les frais qu’il faut analyser.
Un risque mutualisé
Il faut également savoir que l’avantage principal est la mutualisation du risque. Quand votre locataire quitte votre bien vous toucher 0% des loyers attendus et si vous avez un emprunt qui court, c’est autant de sortie de trésorerie. Au sein d’un parc immobilier, on regarde le taux de vacances dans sa globalité. Le départ d’un seul locataire est mieux amorti. Au lieu de posséder 100% d’un unique bien, vous détenez 1% de 100 biens différents…